Un de nos amis chef d'entreprise nous racontait, il y a peu, que lors d'une rencontre avec un "responsable" politique, élu local, celui-ci avait expliqué qu'il connaissait bien le Président du Conseil Général, et que s'il le souhaitait, il n'hésiterait pas à utiliser cette connaissance pour l'aider à développer sa toute jeune société. Notre ami refusa préférant "se débrouiller seul".
De la même manière, il y a quelques mois, tandis que nous parlions d'un proche au chômage, un autre élu local nous proposait de le faire embaucher par ses services. Tandis que nous expliquions qu'il était ailleurs dans le département, il nous a répondu : "Pas grave, je contacterai X pour le faire embaucher".
Nous avions nous aussi refusé (d'autant que la personne en question n'était pas vraiment dans une phase à "bosser pour de vrai", ce qui au demeurant, ne semblait pas un problème...).
Nombreux sont ceux à voir dans un investissement politique le coté réseau ou business, comme d'autres le voient avec les clubs ou associations qui fleurissent un peu partout sur notre commune. Si c'est la motivation première, au secours... Si c'est un effet induit (nous avons nous même fait quelques affaires avec des personnes rencontrées du fait de notre engagement), pourquoi pas s'il ne devient pas gênant à la longue.
Car ne nous leurrons pas, à tous les échelons nous entrons dans le cercle des services rendus plus ou moins importants avec, bien sur, à la clé le renvoi d'ascenseur qui arrivera un jour ou l'autre. On peut ajouter à cela les cercles familiaux, Machin dont la fille se marie avec Bidule, fils de son père avant d'aller travailler chez Trucmuche ou incorporer le conseil d'administration de la société Chose !!!
A la fin on se retrouve avec des réseaux resserrés où tout le monde doit quelque chose à un tiers et où l'on assiste à une bataille géante du jeu de la barbichette (et nous n'évoquons même pas les relations entre un parti et un élu qui n'aurait pas su prendre assez d'envergure pour agir sans soutien). Nous ne savons qui, dans ce cas, est le premier à rire et à se prendre une torgnole, mais de toute évidence, c'est une dérive naturelle de notre système politique...
Quelle(s) solution(s) ? A moins de mettre des machines à la place des élus, comme l'avait imaginé ASIMOV ou bien, de changer la nature humaine, nous ne voyons guère comment y remédier...
Une ville plus juste pour les femmes et les hommes...
lundi 15 février 2010, 17:32
S'entraider pour mieux vivre à Six-Fours...
Dans les secteurs de la petite enfance, de la restauration scolaire et des transports, nous étudions la possibilité d'appliquer un nouveau type de tarification qui prenne en compte d'autres paramètres que le quotient familial.
Nous rappellerons simplement ici, que le cas des crèches est hors périmètre dans le cas présent car, le prix journalier que paye une famille Six-Fournaise pour mettre son enfant dans l'une des crèches de la ville, est en partie co-financé par la Caisse d'Allocations Familiales du Var.
Malgré cela, Six-Fours Avenir pense que l'application du quotient familial n'est pas toujours la solution aux problèmes que rencontrent au quotidien, les familles et travailleurs de notre ville...
La réalité sociale de Six-Fours Les Plages est celle d'une ville où les revenus des ménages sont particulièrement modestes. En effet, le revenu moyen du ménage Six-Fournais est de 1540 €. Cette réalité, chacun doit l'avoir à l'esprit s'il souhaite bâtir une ville plus juste où chaque habitant puisse trouver sa place !
Notre ambition : bâtir une ville où chacun puisse trouver sa place...
Nous ne pouvons plus accepter qu'un seul enfant ne mange pas le midi ou doive simplement avaler quelques morceaux au coin d'une table,
Nous ne pouvons plus accepter que le transport soit une charge insupportable, en raison du prix de l'essence ou de celui des abonnements dans les transports collectifs,
Nous ne pouvons plus accepter que les crèches soient si coûteuses et conduisent certaines femmes à abandonner leur travail pour garder leur enfant.
Ces situations sont socialement injustes, inacceptables et insoutenables pour qui veut construire une ville durable et solidaire.
A l'image de ce qu'ont déjà réalisé d'autres municipalités et sans dévoiler notre plan d'action, nous réfléchissons d'ores et déjà, à la mise en place d'une nouvelle tarification qui ne reposerait pas uniquement sur les revenus et la situation familiale.
Idéalement, nous souhaitons une ville où l'accès aux services publics de la petite enfance, de la restauration scolaire, des transports tienne compte aussi de la situation sociale et du projet de vie de chacun de nos concitoyens.