MONTEE DES EAUX... QU'EN EST-IL A SIX-FOURS ? Anticiper, c'est prévoir et agir pour l'avenir de nos enfants et, de nos petits-enfants...
D'après les statistiques, les Lônes, la Coudoulière et le Brusc sous les eaux dans moins de 50 ans ! En réalité et sans excès de catastrophisme, la montée des eaux est beaucoup plus rapide que les estimations calculées par les scientifiques.
Quelques chiffres :
- Altimétrie des Lônes : comprise entre 0 et 2 mètres (Promenade du Général de Gaulle)
- Altimétrie de la Coudoulière : comprise entre 0 et 3 mètres (Corniche de la Coudoulière)
- Altimétrie du Brusc : comprise entre 0 et 1 mètre (Quai Saint-Pierre)
Source : Google Earth
Les constructions en bordure de mer n'ayant pas été conçues pour avoir "les pieds dans l'eau", prenons le en compte dès à présent et étudions dès aujourd'hui en fonction de l'altimétrie de ces quartiers, des solutions d'avenir pour se préparer à la montée annoncée des eaux et éviter une crise immobilière sans précédent ! Nous interviendrons auprès de la municipalité et de TPM pour débattre sur le sujet car il concerne d'autres villes du Var exposées à ce risque... Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des résultats de nos actions.
1. Le réchauffement climatique :
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale et sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis environ 25 ans, c'est-à-dire depuis la fin du XXe siècle.
La plupart des scientifiques attribuent à ce réchauffement du globe une origine en grande partie humaine. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est chargé d'établir un consensus scientifique sur cette question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme que la probabilité que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d'origine humaine est de plus de 90 %. Cette thèse est contestée par une minorité de scientifiques et de personnalités.
2. Conséquences environnementales prévues :
Les modèles utilisés pour prédire le réchauffement planétaire futur peuvent aussi être utilisés pour simuler les conséquences de ce réchauffement sur les autres paramètres physiques de la Terre, comme les calottes de glace, les précipitations ou le niveau des mers. Dans ce domaine, un certain nombre de conséquences du réchauffement climatique sont l'objet d'un consensus parmi les climatologues.
3. La montée des eaux:
Une des conséquences du réchauffement planétaire sur lesquelles s'accordent les scientifiques est une montée du niveau des océans. Deux phénomènes engendrent cette élévation :
* l'augmentation du volume de l'eau due à son réchauffement (dilatation thermique) ; * l'apport d'eau supplémentaire provenant de la fonte des calottes glaciaires continentales.
Selon le troisième rapport du GIEC, le niveau de la mer s'est élevé de 0,1 à 0,2 m au XXe siècle. La montée du niveau des eaux est due principalement au réchauffement des eaux océaniques et à leur dilatation thermique. L'effet de la fonte des glaciers ne se ferait sentir qu'à beaucoup plus long terme, et celle des calottes polaires à l'échelle de plusieurs siècles ou millénaires. De même que pour les températures, les incertitudes concernant le niveau de la mer sont liées aux modèles, d'une part, et aux émissions futures de gaz à effet de serre, d'autre part.
L'élévation entre 1993 et 2003 est estimée à 3,1 mm par an (plus ou moins 0,7 mm). L'élévation prévue du niveau de la mer en 2100 est de 18 à 59 cm, selon le 4e rapport du GIEC. Elle pourrait être de 2 mètres en 2300.
Une montée des eaux de quelques centimètres n'a pas d'impact très visible sur les côtes rocheuses, mais peut avoir des effets très importants sur la dynamique sédimentaire des côtes plates : dans ces régions, qui sont en équilibre dynamique, la montée des eaux renforce les capacités érosives de la mer, et déplace donc globalement l'équilibre vers une reprise de l'érosion qui fait reculer les côtes. La montée du niveau moyen de la mer a ainsi des effets beaucoup plus importants que la simple translation de la ligne de côte jusqu'aux courbes de niveau correspondantes.
4. Les précipitations :
Selon le dernier rapport du GIEC, une augmentation des précipitations aux latitudes élevées est très probable tandis que dans les régions subtropicales on s'attend à une diminution, poursuivant une tendance déjà constatée, de sorte qu'à l'horizon 2025, un tiers de la population mondiale pourrait se trouver en état de stress hydrique.
5. Les conséquences en France :
- En ce qui concerne la France, l'élévation de température risque d'augmenter le nombre de canicules en 2100. Alors que le nombre de jours de canicule est actuellement de 3 à 10 par an, il pourrait s'élever à une moyenne de 20 à 40 en 2100, rendant banale la canicule exceptionnelle de 2003.
- Les précipitations seraient plus importantes en hiver, mais moindres en été. Les régions connaissant des durées de plus de 25 jours consécutifs sans pluie, actuellement limitées au sud-est de la France, s'étendraient à la moitié ouest du territoire.
- La végétation connaîtrait une remontée vers le nord. L'épicéa risquerait de disparaître du Massif Central et des Pyrénées. Le chêne, très répandu dans l'Est de la France, verrait son domaine réduit au Jura et aux Vosges, mais le pin maritime, actuellement implanté sur la façade Ouest, s'étendrait sur la moitié ouest de la France et le chêne vert s'étendrait dans le tiers sud, marquant une étendue du climat méditerranéen.
- Les cultures du midi méditerranéen, telles que celle de l'olivier, pourraient s'implanter dans la vallée du Rhône. On peut désormais trouver des oliviers en tant qu'arbres d'ornement sur toute la façade sud-ouest de l'océan Atlantique, et ce jusqu'en Vendée. Par contre, faute d'eau suffisante, la culture du maïs serait limitée à la partie nord et nord-est du territoire. Les céréales verraient leur rendement augmenter si l'élévation de température ne dépasse pas 2 °C. Par contre, si elle était supérieure, les plantes cultivées auraient du mal à s'adapter et on pourrait craindre des difficultés agricoles.
- Les chutes de neige seront moins abondantes, entraînant un moindre approvisionnement en eau des fleuves, mais également des difficultés d'ordre économique pour l'économie de montagne. Par exemple, les stations de ski situées à moins de 1 500 m d'altitude seraient amenées à fermer leurs pistes et à se reconvertir.
|  | |  | | LE BRUSC |  | Données du 13 juillet 2007, altimétrie du quai Saint-Pierre : 1 METRE (Google Earth) |
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 | |  | | CHANGEMENT CLIMATIQUE : | | Un exemple : A quoi pourrait ressembler l'Espagne ? Quelles pourraient être les conséquences concrètes du réchauffement climatique ?
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 | |  | | ELEVATION DU NIVEAU DE LA MER |  | Cliquez sur la photo pour agrandir l'image... |
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 | |  | | TEMPERATURES HISTORIQUES |  | Courbes des températures des deux derniers millénaires, selon diverses études. Cliquez sur l'image pour agrandir l'image... |
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